Me contacter
06 89 71 64 24

Quand l’IA nous donne des outils Une brève histoire allant de Siri aux prompts (1/4)

Publié le 9 septembre 2024 ...

#Comprendre

De nature curieuse, j’aime saisir les évolutions de notre monde, qu’il soit celui où vivent les entreprises, celui où nous mangeons, échangeons, votons… Utilisant l’outil informatique, je l’ai également vu évoluer jusqu'à l'IA. Celle-ci fait peur et c’est dommage (partiellement) car elle peut nous être tellement utile.

Si nous laissons de côté les débats éthiques concernant, aussi importants soient-ils, pour nous focaliser sur l’intérêt de ces outils, il me semble que vient de s’écouler une décennie de progrès, commencée pour moi avec Siri, sur mon iPhone et se prolongeant aujourd’hui avec Gamma, ou encore Claude, le Chat ou ChatGPT. Mais, attention, derrière ces quatre derniers noms, il y a des intelligences artificielles, des monstres de complexité, auxquels il faut savoir parler. Faute de quoi, nous n’obtiendrons que des résultats décevants. C’est dans ce « savoir parler » que se situe aujourd’hui, peut-être, la plus grande avancée dans notre compagnonnage avec les IA.

C’est là aussi que se situe l’objet des textes (3) qui suivront :

  • Dédramatiser l’intelligence artificielle, aujourd’hui à la portée de clavier de toutes et tous ;
  • Vous présenter quelques IA dont les fonctions, sous une forme ou sous une autre, peuvent nous faire gagner en temps et en qualité de travail ;
  • Décortiquer ces fameux prompts (requêtes) qui permettent de faire travailler avec efficience les IA à notre disposition.

Aujourd’hui, en effet, point n’est besoin d’être informaticien pour interroger une IA, lui demander de produire un texte, une image, ou encore un peu de musique. Il suffit de formuler une requête, de l’écrire, comme on pose une question à internet via Safari ou encore Google.

Pour Safari et Google, comme avec d’autres navigateurs internet, ou moteurs de recherche, on sait que certaines règles simples doivent être respectées pour qu’ils nous fournissent des réponses précises. Un « et », un « + », ou un « - » nous permettront de préciser nos attentes.

Il en est de même avec les IA que j’ai citées plus haut.

Pour le dire autrement, nous allons pouvoir entrer en relation, être compris de ces IA en nous exprimant en français. Pour autant, nos requêtes, là aussi, vont devoir respecter quelques règles de bon sens. Rien de forcément très compliqué, si l’on comprend ce que sont les IA que l’on va mettre en œuvre via ChatGPT, Claude, etc.

Tout d’abord, il vous faut savoir qu’elles ont à leur disposition des montagnes d’information. Sur un même sujet, elles vont pouvoir piocher dans des thèses, comme dans des articles destinés au grand public. Il va donc falloir, par exemple, leur expliquer ce dont vous avez besoin, des données issues d’articles scientifiques ou bien des données compréhensibles du grand public.

En d’autres termes, vous allez demander à l’IA de vous parler en tant que spécialiste de la chimie moléculaire. Ceci posé, vous allez lui dire  que c’est en tant que scientifique. Dès lors, elle va vous proposer des informations qui ne  sont pas accessibles à tous. Mais vous pouvez également l’interroger  en lui demandant de vous fournir de la matière pour un public débutant sur la question. Et là, vous constaterez que le discours de l’IA est tout autre !

Ce que je viens de vous préciser dans ces dernières lignes lignes, c’est le début d’un « prompt » et c’est peut-être ce qu’il y a de plus important à retenir de cet article introductif. Aujourd’hui, grâce à des interfaces comprenant le langage humain, nous pouvons tous donner corps à nos rêves — peindre comme Picasso, ou écrire des poèmes japonais — et gagner du temps sur des tâches sans aucune valeur ajoutée pour nous concentrer sur notre cœur de métier.

Intéressant, non ?

Pour vous en convaincre, voici un dernier outil, Dicte.ai. Avec cette application dopée à l’IA et créée en France, vous n’avez plus besoin, en début de réunion de travail, de désigner celui qui prendra les notes nécessaires à l’établissement du compte-rendu. Tous les présents pourront se concentrer sur les échanges, car votre smartphone va :

  • enregistrer la réunion,
  • transcrire les propos tenus sous format Word, par exemple
  • vous l’envoyer par mail.

Il ne restera qu’à vérifier quelques points d’orthographe (noms propres, par exemple), avant de l’envoyer aux participants. Cerises sur le gâteau, des traductions possibles dans un grand éventail de langue et la possibilité d’un SWOT, puisque Dicte se fait fort de repérer les forces et faiblesses, les risques et les opportunités mis en lumière au cours de la réunion…


Voilà pour aujourd’hui. La semaine prochaine, nous verrons ce qu’il est pertinent de faire :  craindre les IA ou les comprendre pour les utiliser au quotidien…